VERSAILLES à travers la carte postale ancienne

Versailles est trop souvent synonyme de château, de guerres et de gloire. Mais c’est aussi une ville vivante, habitée et chargée de mémoire. Des quartiers sont nés au début du XXe siècle, d’autres ont été reconstruits ou rénovés, des statues ont été érigées, des églises décorées… Si c’est une ville historique, elle est aussi celle des Versaillais, fiers de leur cité et attachés à sa beauté. Mais qui se souvient réellement de Versailles, de ses places et de ses rues, à la Belle Époque ?

Les grandes avenues menant au château et à la place d’Armes abritent à la Belle Époque les hauts lieux administratifs de la ville. Autour de la place Saint-Louis et du marché Notre-Dame, des lieux de vie se créent où se croisent tramways, carrosses et nouvelles autos et les nombreux commerces et marchés y attirent une population toujours plus nombreuse. C’est à cette période que la ville développe ses périphéries, ces coins de “campagne en ville” où sont bâties les premières maisons témoins, tant appréciées des familles bourgeoises qui s’y installent. Si Versailles est une ville de fêtes et de réceptions officielles, elle possède aussi pour les Versaillais qui veulent se distraire des lieux de détente et d’animation. De tout temps fréquentée par les militaires, elle accueille différentes garnisons et, à partir de 1834, le plateau de Satory est pleinement dédié à l’armée. Au fil des pages, André Damien et Pierre Garde nous livrent de multiples anecdotes sur les bâtiments et hôtels particuliers qui ont vu défiler, depuis leurs fondations, de nombreux personnages de l’Histoire de France.

Regroupant près de 400 cartes postales du début du XXe siècle, Versailles d’antan propose une promenade nostalgique au cœur de la cité royale il y a plus d’un siècle. “Contre-pied” des nombreux ouvrages exclusivement consacrés au château, Versailles d’antan s’articule autour de 7 parties géographiques : Le quartier Saint-Louis, Le quartier Notre-Dame, Clagny-Glatigny, Montreuil-Jussieu-Picardie, Le quartier de Porchefontaine, le Quartier des Chantiers puis Le Quartier de Satory. Une dernière partie est consacrée au quotidien et à l’art de vivre des Versaillais à la Belle Époque.

L’iconographie est issue des collections exceptionnelles de Didier Bertin et de Monique Lehuard.