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ROUEN D’ANTAN à travers la carte postale ancienne
112 pages
Format 24 x 32,5 cm
400 cartes postales anciennes
Barbara Aubé
HC
Paiements sécurisés
48 à 72 heures
14 jours
Qui se souvient du temps où Rouen était le premier port de France ? Longtemps considérée comme une belle endormie, la « ville aux cent clochers » profita du développement des échanges commerciaux par les voies maritimes, autant que de sa proximité avec Paris, pour devenir en quelques années la capitale de la Normandie. Ville détruite par les bombardements massifs de la Seconde Guerre mondiale, les clichés d’antan procurent un témoignage unique de ce que pouvait être la cité rouennaise au début du siècle dernier. Avant 1900, Rouen n’était encore qu’une ville musée, figée par 1 000 ans d’histoire. À travers la force esthétique et historique de la carte postale ancienne, et guidé par la plume d’une enfant du pays, Rouen d’Antan nous replonge dans une époque où villas cossues et usines fleurissaient sur les bords de Seine, et où le pont Transbordeur, acheminant hommes, chevaux ou carrioles, témoignait du génie industriel d’alors.
Le lecteur voyage dans un premier temps au cœur de la cité : autour de la cathédrale et du vieux marché, où les étroites maisons à pans de bois au cachet médiéval siègent en pièce maîtresse. Mais nous sommes à la Belle Époque… Les tramways sillonnent les principales artères de la cité, les progrès techniques dynamisent la ville, le chemin de fer facilite les échanges, et les loisirs comme les baignades, les promenades et le sport se démocratisent.
C’est avec le premier conflit mondial que Rouen, ville de province, éclôt : l’activité portuaire se densifie et, peu à peu, la cité obtient son faste, conservant toutefois l’antagonisme Rouen bourgeois, Rouen ouvrier. À cette époque, avant les reconstructions de la Seconde Guerremondiale, les quais sont au même niveau que le reste de la ville. On atteint la côte Sainte-Catherine – secteur encore tourné vers l’agriculture et l’élevage – par le funiculaire. Au-delà des boulevards :la Madeleine, Saint-Gervais, Saint-Joseph, Saint-Hilaire… s’élèvent des quartiers à vocation résidentielle sur les collines ou industrielle sur les bords de Seine.
Regroupant près de 400 cartes postales anciennes, issues de l’exceptionnelle collection de Philippe Porte, Barbara Aubé narre avec une douce nostalgie Rouen d’antan. L’ouvrage est construit autour de 5 chapitres géographiques : Le cœur historique, Le quartier des drapiers, Un fleuve en ville, La rive gauche et Au delà des boulevards. Un dernier chapitre est consacré au quotidien et à l’art de vivre des Rouennais à la Belle Époque.