Almanach 2019 du Toulousain et de l'Albigeois
128 pages couleurs
Format 19,3 x 26,5 cm
Couverture souple
Joseph Vebret - Éric Yung
Paiements sécurisés
48 à 72 heures
14 jours
Résumé du livre : Almanach 2019 du Toulousain et de l'Albigeois
Le terroir aux quatre saisons
En toute saison ma lyre s’amuse. Elle chante à son gré les histoires de notre beau terroir. Certains nous racontent que dire du neuf, sur le terroir, ce n’est pas possible. Je ne vois pas pourquoi l’on se tairait ? Ils veulent dire que tout aurait été dit ? Non, pour eux, le terroir, c’est dépassé… Ringard !
Alors pourquoi tant de trentenaires achètent cet Almanach ? Ces jeunes lecteurs ont besoin de repères, de racines face à une mondialisation qui s’affole. Contrairement à ceux qui critiquent la littérature de terroir, ces jeunes-là savent d’où ils viennent. Ils ont raison, car pour savoir où l’on va, mieux vaut savoir d’où l’on vient !
Le Tour de la France par deux enfants ce manuel de lecture scolaire écrit à la fin du XIXe siècle nous apprenait qu’en France on ne mangeait pas la même chose d’une région à une autre. On ne s’habillait pas pareil, on ne dansait pas de la même façon. Nous avions des parlers locaux et le savoir-faire de l’artisan était différent d’une région à l’autre. Aujourd’hui, nous trouvons les mêmes chaînes de vêtements, les mêmes magasins de meubles, les mêmes restaurants dans notre préfecture, à Florence, à Liverpool ou à Stockholm... L’uniformisation nous a tous mis dans un moule et paradoxalement nous perdons nos traditions d’échange et d’accueil.
C’est peut-être parce que nous oublions trop vite nos racines que nous nous méfions de ceux qui viennent d’ailleurs. La vie rurale de nos vieux terroirs, mais aussi celle des villes au début du XXe siècle, sont de moins en moins connues de ceux qui vivent aujourd’hui chez nous. On connaît mal notre histoire locale, nos traditions. À l’heure du « digital » l’information s’encombre peu des histoires locales !
Devant la mondialisation, je pourrais prendre l’encrier de fiel et asperger les réseaux sociaux de nos vieilles traditions locales... mais cela ne changerait rien à l’ordre des choses, et j’en serais pour mes frais de fatigue et de bile. Alors, j’écris dans l’Almanach des terroirs de France, je chante au lieu de crier. Parfois l’inspiration ne se commande pas et ma lyre s’éloigne du terroir, mais je ne la querelle pas, je ne la force pas à revenir au clocher, libre dans les nuages ou dans les bois, dans les germes du sol ou dans les moissons, elle va où elle veut. Je tâche de la suivre...